SLOW DESIGN MATRIX
L’outil conçu pour vous permettre d’insuffler les principes du slow dans vos produits, vos services et votre organisation. Il est temps de croiser les approches !
L’approche Design se structure
Mises en oeuvres depuis quelques années, les méthodes du Design Thinking (DT) et du Design Centré Utilisateur (DCU) ont permis de structurer l’approche des designers afin de rendre le métier plus lisible, plus facilement communicable et surtout valorisable. Les acteurs de l’entreprise, y compris les designers eux-même savent désormais identifier les zones de travail du Design, qui ne sont pas celles des ingénieurs, ni celles des commerciaux, ni celles des artistes ou encore des marketeurs… C’est un peu de tout cela, organisé de manière à naviguer avec l’incertain de la créativité et de l’innovation, et à respecter l’attendu de résultats inhérents à une activité professionnelle.
Le Design Centré Utilisateur suggère de travailler les aspects d’un concept (d’un produit, d’un service ou encore d’une application ou d’un espace) qui permettront d’apporter de la valeur à un utilisateur : le futur concept doit lui être utile, il doit pouvoir et savoir comment l’utiliser, et en avoir envie.
Le Design Thinking, suggère de travailler en plus de la désirabilité du concept, la viabilité du concept et sa faisabilité.
Cinq principes fondamentaux du Design
Utilité, Utilisabilité, Désirabilité, Viabilité, Faisabilité forment ensemble une approche de conception permettant de passer de l’idée à quelque chose de tangible, réalisable et rentable, qui apportera son lot de bénéfices aussi bien pour l’entreprise que pour l’utilisateur.
Nombreux sont ceux qui désormais pratique le DT et le DCU à tous les étages, et tant mieux. Cela a libéré le potentiel créatif de nombreuses entreprises ainsi que leurs capacités à créer de bons produits.
Tout irait pour le mieux avec des entreprises et des consommateurs-clients-utilisateurs heureux. Ce serait oublier le rôle d’objecteur de conscience du designer. Celui qui questionne les aspects passés outres jusque-là, dont l’entreprise comme l’utilisateur se sentiraient peut-être moins concernés, car cela sortirait du champs de la simple transaction achat-vente de valeur :
Qui se soucie de l’éthique ou de la philosophie du projet et jusqu’où ? Qui se soucie de l’impact environnemental plus loin que le strict respect des règlementations ? Même si les métiers apparaissent et se structurent ( avec des responsables Corporate Social Responsibility par exemple), ils agissent bien souvent autour du processus et pas directement dedans. De la même manière que pour le Designer hybridant le travail d’un ingénieur, d’un commercial ou d’un marketeur, il s’agit désormais d’y inclure de nouvelles considérations transversales.
Pour être sûr que les bonnes intentions ne restent pas vaines, la Slow Design Matrix suggère de mettre ses aspects anciennement connexes du projet, directement au coeur du processus de conception, celui-là même qui donne naissance à toutes les activités qui s’en suivent, comme meilleur moyen d’agir à la source.
Associés aux cinq principes fondamentaux du Slow
Impact, Respect, Adaptabilité, Élévation et Collectif sont désormais les aspects supplémentaires à prendre en compte pour vos futurs concepts. Un bon produit n’est plus seulement utile ou rentable, il est aussi éthique et respectueux de l’environnement.
De même que le DT et le DCU vous font dire qu’un produit très joli mais totalement inutile n’ira pas très loin, le Slow vous rappellera qu’un produit biosourcé fabriqué dans des conditions déplorables est un non-sens.
Croisez les deux approches pour rester cohérent jusqu’au bout. Ainsi, comme le suggère la Slow Design Matrix, il vous faudra pour atteindre un bon produit, peser pour chaque utilité du produit, son impact, son niveau de respect, d’adaptabilité, d’élévation, et ce qu’elle permet du point de vue collectif… Idem pour l’utilisabilité, la désirabilité, la viabilité et la faisabilité.
La Slow Design Matrix représente les 25 aspects du concept à étudier
Découvrir le livre et les outilsSi vous n’y prêtez pas attention, de manière méthodique et rigoureuse, le concept que vous développez peut très vite contenir des contradictions. Ce qui est bénéfique pour les uns et un problème pour les autres. Les pièges sont trop nombreux pour que ne vous laissiez faire que votre intuition.
